On peut parler de qualité de vie, du stress de la ville, de la possibilité post pandémique de faire du télétravail. Et j’en passe.

Personnellement, je suis arrivé à Montréal à 19 ans, j’en ai 51. J’ai passé une année à Paris et une autre à Verchère, mais le reste s’est fait à Montréal .

J’ai habité Verdun, le Village gay, le quartier des spectacles, Rosemont et Hochelaga-Maisonneuve. 

Plus jeune, avec l’expérience de Verchère, j’avais besoin de la ville. Le transport me tapait sur le système (mon ex ne conduisait pas), le télétravail n’était pas possible. La ville était donc essentielle pour moi. 

Aujourd’hui je ne sors plus en boite ou au resto, mes amis sont aussi vieux que moi et on se fréquente moins souvent et plus dans des soupers à la maison. Je travaille principalement de la maison et quand je dois prendre la route, je possède une voiture confortable (et mon nouveau conjoint a la sienne!).

Du côté des irritants de Montréal, ils sont de plus en plus nombreux. 

Les cônes orange sont un fléau, l’état des routes est épouvantable, les infrastructures sont à l’abandon.

L’itinérance est aussi un facteur aggravant. Bien que la municipalité ne soit pas responsable de cet enjeu de santé publique, la ville est complètement occupée par des zombies. J’ai beau mesurer plus de 6 pieds, je me sens souvent insécure en plein jour. 

L’immigration incontrôlée provoquée par le fédéral a aussi changé complètement le visage de la métropole (et dire que mon ex a mis 2 ans pour avoir ses papiers! grrr). 

Finalement, la ville contrôlée par une gauche très loin des compromis, dotée d’un budget de 7 milliards de dollars (en 2024), préfère investir dans le social, le communautaire, les jardins et les pistes cyclables. Tout est fait pour comprimer le citoyen qui ne correspond pas à leurs valeurs. 

Depuis quelque temps, nous regardions différents secteurs près de Montréal mais assez éloignés pour avoir une belle qualité de vie. Nous avons choisi Lanaudière, bien moins cher que l’Estrie ou les Laurentides, et avec tous les avantages d’une vie en région. 

Ce qui vas ma manquer le plus? Mes épiceries italiennes et asiatiques, mes poissonneries et boulangerie. Mais bon, on est pas très loin non plus ;-)

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